Pont Caron

Le Pont Caron en 2020

Jusqu'à sept ponts couverts ont été construits à Val-Alain afin d'assurer les déplacements des premiers habitants. Ils enjambaient la sinueuse rivière du Chêne qui serpentait ces nouvelles terres à défricher au début du 20e siècle. Construit vers 1942, le pont Caron demeure le témoin de cette époque. De type town, il fait 24,7 mètres de long. Il a été rénové et a retrouvé sa couleur rouge d’origine en 2019.

Crédit photo : MRC de Lotbinière.

Vers 1955-60

Phénomène inusité, trois de ces ponts étaient alignés sur une distance de 1,6 km afin de traverser le sinueux parcours de la rivière du Chêne. On se plaisait à les appeler les « triplés ». Les ponts Morin et Bolduc ont malheureusement été démolis en 1970 lorsque le lit du cours d’eau a été modifié. Seul le pont Caron est demeuré en place et permet toujours de traverser la rivière.

Crédit photo : Patrimoine et histoire des seigneuries de Lotbinière, no 3211.

Terre typique de la colonisation en 1935

C’est en 1933, en pleine crise économique, que Val-Alain est fondé, tout comme Saint-Janvier-de-Joly le sera trois ans plus tard. Ces nouvelles terres de colonisation ont permis l’établissement de familles pionnières dont la survie reposait essentiellement sur une agriculture de subsistance et la foresterie. Le camp en bois rond, initialement construit pour loger la famille, est ensuite devenu une étable pour le boeuf et les poules. 

Crédit photo : Patrimoine et histoire des seigneuries de Lotbinière, collection Angela Dubois, no 3120.

Le réseau hydrographique et l'économie

Le vaste réseau hydrographique qui parcourt ces terres marécageuses a forcé la construction de plusieurs structures pour faciliter les déplacements. Sept ponts couverts ont été construits sur le territoire de Val-Alain afin de traverser la rivière du Chêne sur le rang 1, le bras d’Edmond dans le rang 3 et la rivière Henri dans le rang 5.

Jusqu’au début du 20e siècle, la coupe de bois constitue la principale activité économique et humaine dans ce secteur situé aux confins de la forêt seigneuriale de la famille Joly-De Lotbinière. L’occupation humaine est saisonnière et concentrée au niveau des camps de bûcherons. Le passage de la voie ferrée du chemin de fer de l’Intercolonial implantée en 1898 favorise toutefois l’établissement de nouveaux villages sur son parcours.

Extracto de
Nous sommes... la forêt

Nous sommes... la forêt image circuit

Presentada por : MRC de Lotbinière

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