Port de Gros-Cacouna

Un point d’ancrage

Hier une île, aujourd’hui une presqu’île, le secteur de Gros-Cacouna comme lieu d'ancrage a une longue histoire.
 
Au 19e siècle, le site du port de Gros-Cacouna de même que le chenal de l’île Verte étaient connus comme points d’ancrage pour les voiliers lorsque la voie maritime utilisait le chenal sud du Saint-Laurent. À l’époque, la navigation à voile n’était pas toujours facile avec le fort vent du nord-est ou un vent contraire ou encore lorsque la marée n’adonnait pas. Les pilotes mettaient alors leurs bateaux à l’ancre derrière les isles et les ilots de Kakouna, dans un havre où les bâtiments mouillent et jettent ordinairement l’ancre pour éviter les dangers de la mer.
 
Source photo: Île de Cacouna vers 1900 : Ernest Mercier et carte de Joseph Bouchette, 1815. Coll. Lynda Dionne et Georges Pelletier

Un port de mer en eaux profondes

Attendant un prochain navire.
 
Au milieu du 20e siècle, la situation privilégiée de la presqu’île de Gros-Cacouna et la proximité des eaux profondes ont été prises en considération pour un projet de port de mer. À partir de 1957, de nombreuses discussions des gens du milieu ont amené le gouvernement fédéral à faire des études de ce secteur. Des budgets ont été votés et finalement on entreprit les travaux en 1964. Des dragues ont creusé la rade du port et on a extrait de la falaise la pierre nécessaire à la construction des brise-lames. Cependant, le port resta inachevé plusieurs années suite à des incertitudes sur sa vocation et sa situation.
 
En 1972, on parla même d’en faire un port pétrolier. Finalement, le projet devint un enjeu politique. Trois ans plus tard, le gouvernement du Québec, avec Robert Bourassa, et Jeanne Sauvé, à Ottawa, ont accordé leurs appuis. Les travaux ont repris pour l’installation d’un quai et la construction d’un entrepôt. C’est ainsi qu’en 1980, Gros-Cacouna accueillit son premier navire, Le Bellea, venu chercher une cargaison de papier journal.
 
Source photo: Vue aérienne du port / Yvan Roy

De 1980 à nos jours

Vue aérienne du port et de son environnement (2006). Navire sortant du port, vu du village. Opérations sur le quai de chargement.
 
Depuis la venue du premier navire, le BELLEA, en janvier 1980, les quatre décennies de fréquentation du port ont connu de nombreuses fluctuations, tant dans la diversité des matériaux transbordés que dans le nombre de navires, le tonnage de matériaux atteignant un sommet en 1990. La quantité de matières transbordées, particulièrement les produits forestiers et la pâte à papier, a par la suite fortement diminué après la fin du millénaire. Ces produits ont été partiellement remplacés par du ciment, exporté vers la région des Grans-Lacs et aux États-Unis, du sel de déglaçage en provenance des Îles de la Madeleine et divers produits métalliques.
 
Depuis 2005, le port a souvent servi au transbordement de nombreuses pièces d’éoliennes.
 
Source photo: Yvan Roy

Extracto de
Le Cacouna maritime et ses lieux-dits

Le Cacouna maritime et ses lieux-dits image circuit

Presentada por : Corporation de développement de Cacouna
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