Parmis les notables inhumés dans cette crypte, soulignons Pierre-Louis Morin, dessinateur topographe, portraitiste, professeur de dessin, architecte, chanteur, géographe et directeur du Cadastre de la province de Québec. On lui doit, entre autres, de nombreux portraits de personnages historiques du Québec (Cartier, Champlain, Maisonneuve, etc.) ainsi que le plan du manoir Masson de Terrebonne et d’un plan nominatif des terres du village de Mascouche en 1884.Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAMSource: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca
On retrouve généralement plusieurs prêtres dans les cryptes paroissiales mais ici, à Mascouche, on n’en dénombre seulement deux : le Révérend Ferdinand Corbeil est d’ailleurs le seul prêtre de la crypte qui est natif de Mascouche. Après avoir été curé de plusieurs paroisses du grand Montréal, il prend sa retraite ici en 1905 et décéde en juillet 1911. Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAMSource: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca
L’inhumation en crypte a succédé à la tradition d’inhumer les corps sous les bancs d’églises. Cette pratique, longtemps en vigueur au Québec, est graduellement abandonnée au XIXe siècle, principalement pour des raisons de salubrité, d’espace et pour éviter la profanation des restes humains. Au fil du temps, le principe de la crypte fait son apparition.Ainsi, vers 1860, le curé de Laprairie exige que les cercueils inhumés sous l’église paroissiale soient entourés de pierre ou de brique. Dans la région de Québec, une directive diocésaine de 1879 prescrit que, lors d’une inhumation dans l’église, le cercueil soit recouvert d’au moins quatre pieds (1,21 m) de terre ou placé dans une maçonnerie de pierre de 18 po (45,7 cm) d’épaisseur ou de 12 po (30,48 cm) si la maçonnerie est en brique.L’inhumation sous l’église constitue une marque de distinction pour les gens fortunés ou les membres du clergé. Il est probable qu’il en était ainsi pour l’inhumation en crypte. Les églises anciennes (antérieures à 1900) dotées de cryptes semblent plutôt rares au Québec. Des recherches sommaires effectuées dans le cadre de ce mandat ont permis d’identifier celles de l’église de Sainte-Anne-de-la-Pérade (Mauricie), qui renferme 182 dépouilles, de l’Hôtel-Dieu de Montréal (crypte des Hospitalières) et du Grand Séminaire de Montréal (crypte des Sulpiciens).Au XXe siècle, des sous-sols (ou portions de sous-sols) d’églises ont spécifiquement été aménagés afin de recevoir des cryptes. C’est le cas notamment de l’église Saint-Pierre de Shawinigan.Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca
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