Au début du XXe siècle, les Pères Jésuites, à Londres, souhaitent remplacer la verrière ternie de leur église. Elle est donc enlevée, nettoyée, réparée et consolidée par l’atelier chargé de la réalisation de la nouvelle verrière.
Par un concours de circonstances, le vitrail restauré traverse l’océan et se retrouve entre les mains du curé Joseph-Eugène Choquette, alors en charge de la paroisse Sainte-Agnès. Ce serait un paroissien de Compton qui la lui aurait offerte.
Le 18 juillet 1913, l’assemblée de la Fabrique autorise des modifications au mur de chevet de l’église Sainte-Agnès, alors en construction, pour recevoir cette œuvre de grande dimension.
Les neuf lancettes, qui forment la partie inférieure du vitrail, représentent l’Arbre de Jessé, schématisation de la généalogie de Jésus selon les évangélistes saint Mathieu et saint Luc. Dans le corpus québécois, il s’agirait du seul vitrail abordant ce thème. Le tympan, partie supérieure, comporte des scènes relatives à la Vierge. La lecture de ce vitrail se fait de bas en haut.
On peut visiter l'église en période estivale entre 10 h et 16 h.