La maison Stapleton

La maison de ​​​​​​​John Stapleton et Elizabeth Newton

Au 785, chemin du Village

Nous voici devant une maison qui date du début du 20e siècle construite par la famille Stapleton, une des très anciennes familles du canton de Morin.

John Stapleton (1832-1899) et Elizabeth Newton (1837-1875), tous les deux d’origine irlandaise, avaient un magasin général à Saint-Sauveur.

Mont Stapleton

Ils possédaient aussi une ferme et le mont Stapleton (342mètres) près du lac Bouchette faisait partie de leur domaine.

Contrat de mariage entre Abraham Stapleton et Mamie Edge

Source: Registre des mariages de l’Ontario, 1826-1938.

John et Elizabeth eurent sept enfants, dont Abraham né en 1869. À l’âge de 55 ans, Abraham Stapleton épousa à Carlton Ottawa, Mamie Edge, une institutrice de 33 ans, célibataire, tout comme lui. Le couple Stapleton-Edge était propriétaire du plus grand réseau privé d’aqueduc de Morin-Heights avec 90 clients. En 1940, les inspecteurs de l’unité sanitaire du comté exigèrent de Mamie Stapleton l’installation d’un purificateur au chlore, car l’eau de sa source n’était pas potable. La veuve préférait vendre son réseau à la Municipalité, mais cette dernière attendit six ans avant de procéder. Nous étions alors au début de la Deuxième Guerre mondiale, un temps qui était peu propice au développement.

La famille Jekill

Matilda Stapleton Jekill

En 1857, Matilda Stapleton (1830-1904), la tante d’Abraham, maria Isaac Jekill (1833-1894) avec qui elle eut cinq enfants. Leur maison de bois équarris qui se situait au coin de la route 364 et la route 329 a malheureusement été démantelée en 2010. Isaac fut un personnage illustre de Morin-Heights.

«M.Jekill était un homme capable de grandes choses; peu de temps après son arrivée à Morin, il a mis sur pied une loge orangiste, dont il est devenu le Maître. En 1877, un bureau de poste fut établi à Morin Flats et M.Jekill fut nommé maître de poste. Il a toujours manifesté un vif intérêt aux affaires municipales et assumé, pendant 20 ans, la fonction de maire. Il a également été secrétaire-trésorier du conseil et de la commission scolaire pendant quelque temps, et juge de paix pendant plusieurs années.

Très tôt, il s’est engagé comme Ranger et, pendant les raids des fenians, a été sergent de la 3e Compagnie dirigée par le capitaine McKnight. À la mort de ce dernier en 1882, M.Jekill fut promu à son poste et par la suite au grade de major.»

Extrait du livre « History of the Counties of Argenteuil, Que., and Prescott, Ont., from the settlement to the present. », C. Thomas, John Lovell & Son, Montreal, 1896.

La milice de Morin-Heights


Camp militaire à Morin Flats en 1909.

Les fenians étaient membres d’un mouvement indépendantiste irlandais. Après l’écrasement de leur révolte par la Grande-Bretagne en 1865 et l’exil de plusieurs de leurs chefs vers l’Amérique, le mouvement se répandit aux États-Unis où la guerre de Sécession venait de se terminer. Le Canada devint alors la cible des fenians américains. Devant cette menace, plus de 10 000 Canadiens vont former des milices dans les différents cantons. Les «Argenteuils Rangers» n’ont jamais fait face aux fenians, mais leurs rangs étaient bien fournis par des fidèles à la Couronne britannique. Après des attaques ratées au sud de la vallée du Saint-Laurent en 1866, 1870 et au Manitoba en 1871, l’armée américaine décida de mettre un terme aux intentions de ce mouvement en arrêtant ses partisans.

Plusieurs hommes de Morin-Heights ont joint les Argenteuils Rangers, ils se rencontraient régulièrement dans un champ près de la salle de la Légion royale canadienne où l’épée du dernier commandant de la compagnie de Morin, Joseph E. Seale, y est d’ailleurs exposée. Le bataillon fut dissous en 1911.

Extracto de
Morin-Heights | L’harmonie, c’est dans notre nature

Morin-Heights | L’harmonie, c’est dans notre nature image circuit

Presentada por : Municipalité de Morin-Heights

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