Charrette de foin, près de Morin-Heights
Source: BAnQ
«La ferme à polyculture n’était pas une mince affaire. Il fallait en effet prendre soin du bétail, des chevaux, des poulets, des porcs et de tout autre animal. Il y avait aussi les champs à semer, le foin à couper et à rentrer au fenil. En cette saison, une journée de travail pouvait durer de 16 à 18 heures, et ce, en particulier si un orage se pointait à l’horizon.
Quel plaisir nous avions de pouvoir nous promener au sommet du foin empilé sur les charrettes pleines à déborder. Une fois le foin au fenil, il nous restait encore le plaisir de sauter dans le foin ou celui de l’étendre pour faire place à un autre chargement.»