Cœur institutionnel du village

Comme dans la plupart des villages du Québec, l’église est au cœur du développement institutionnel d’une municipalité. Autour du presbytère et de l'église viennent se greffer un magasin général, une forge, une école et éventuellement un lieu d’accueil pour l’administration municipale.

Source : Peter Murphy, 1933.

Une première école semble exister au cœur du village dès les années 1870. Selon certains témoignages, elle était située derrière le magasin général, sur l’actuelle rue Morin. 

En 1912, une deuxième école est construite près de la salle paroissiale, aujourd’hui à l’emplacement de la station d’essence. Au rez-de-chaussée, on y trouve deux classes et un logement à l’étage pour la maîtresse d’école. 

Désaffectée lors de l’ouverture de l’école Notre-Dame-du-Rosaire, la bâtisse est démolie par Laurier Labelle qui y construit un garage.

Source : Histoire et Archives Laurentides, Collection Saint-Hippolyte, P017,S01,D12,P01, vers 1912.

L’école Notre-Dame-du-Rosaire est construite à côté du presbytère, en 1958, à l’emplacement de la salle paroissiale qui a aussi servi de salle de classe pendant un certain temps. Les élèves des écoles de rang du territoire, qui ferment toutes entre 1957 et 1962, sont peu à peu transférés vers ce nouvel établissement. 

Après la construction de l’école Christ-Roi, seuls les enfants du premier cycle fréquentent encore l’école Notre-Dame-du-Rosaire. En 1985, celle-ci est transformée en hôtel de ville, fonction qu’elle occupe encore aujourd’hui.

Source : Monique Beauchamp, années 1960.

La construction de l’école Christ-Roi, tout près du cœur du village, remonte à 1962. Avec la fermeture des dernières écoles de rang, l’école Notre-Dame-du-Rosaire ne pouvait accueillir tous les élèves de Saint-Hippolyte. 

En 1985, alors qu’on agrandit la bâtisse, elle prend le nom d’école des Hauteurs. La municipalité assume une partie des coûts afin de partager les locaux avec la commission scolaire pour y intégrer le Centre éducatif et communautaire des Hauteurs.

Source : Histoire et Archives Laurentides, Collection Saint-Hippolyte, P017,S01,D15,P016, s.d.

Le noyau villageois a toujours été le cœur administratif de la Municipalité. Longtemps, les séances du conseil se sont déroulées, entre autres, à la salle paroissiale située près de l’église. Les archives municipales se trouvaient à côté, au presbytère qui a brûlé en 1933, emportant malheureusement une partie de l’histoire. 

Le premier hôtel de ville officiel est aménagé en 1985 dans l’ancienne école Notre-Dame-du-Rosaire et prend le nom de la Communale. Entre 1987 et 1995, la bibliothèque municipale est hébergée au sous-sol. 

Encore aujourd’hui, plusieurs services municipaux logent dans ce bâtiment. Les séances du conseil se déroulent toutefois au Centre des loisirs et de la vie communautaire, un lieu plus spacieux pour accueillir la population.

Source : Histoire et Archives Laurentides, Fonds l’Écho du Nord, P031,S02,SS02,D228,P09, après 1985.

Le noyau villageois a bien changé ; ne serait-ce que les trottoirs en bois qui ont disparu !

Source : Roger Dagenais, s.d.

Au premier plan se trouve la salle paroissiale qui a occupé une place centrale au cœur du village. Lieu de rassemblement pour les citoyens, on y a aussi présenté des films et des assemblées politiques s’y sont déroulées. Elle a aussi servi de salle de classe peu avant la construction de l’école Notre-Dame-du-Rosaire. 

Source : Gilles Bois, s.d.