Mont Tyrol

Du ski alpin au village

Fuente : Jean-Pierre Dagenais, années 1960.


Jacques Dagenais

Dans les années 1950, le ski alpin est de plus en plus populaire dans les Laurentides. Un visionnaire, Jacques Dagenais, a l’idée d’ouvrir un centre de ski alpin à Saint-Hippolyte et ainsi diversifier l’économie locale. En 1966, on y a même tourné un épisode de la populaire émission Cré Basile avec Olivier Guimond.

Source : Jean-Pierre Dagenais, s.d.


La terre familiale

René, le fils de Joseph Dagenais et Léocadie Pelletier, choisit de cultiver la terre après avoir aidé son père à la forge du village durant sa jeunesse. 

Son fils Jacques, plombier et entrepreneur dans l’âme, achète la terre familiale non pas pour la cultiver à son tour, mais pour ouvrir une station de ski près du village. Toute sa famille participe à l’aventure : son épouse Thérèse Chartrand et ses enfants Manon, Monique, Josée, Michel, Jean-Pierre et Alain.

Source : Jean-Pierre Dagenais, années 1970.


La station de ski

À partir du milieu des années 1950, Jacques Dagenais déboise une partie de la montagne pour tracer des pistes de ski et installer un fil-neige. Il fabrique même une dameuse artisanale pour déblayer les pentes. Le centre ouvre pour la saison 1961-62. 

Au son de la musique tyrolienne, les skieurs peuvent dévaler cinq pentes de débutant à expert. On y propose également des cours de ski et de nombreuses activités comme des compétitions, un carnaval, une journée de mascarade. Dans les années 1970, on aménage un saut à ski. 

La station ferme après la saison 1982-1983. Des investissements trop importants étaient nécessaires. Au début des années 2000, Acroski Laurentides y aménage un saut acrobatique avec bassin d’eau qui est encore utilisé pour des entraînements et des compétitions.

Source : Jean-Pierre Dagenais, années 1960.


Le St-Bernard

La popularité du mont de ski incite la famille Dagenais à proposer un lieu de détente pour l’après-ski ! Les skieurs, les touristes et les citoyens de la région fréquentent l’endroit particulièrement populaire au milieu des années 1970. 

Le complexe comprend une salle à manger, un bar et une boîte de nuit. Des artistes variés, qui s’arrêtent dans différentes salles de spectacle des Laurentides, y font des prestations. Ouvert à l’année, de nombreuses réceptions de mariages, d’anniversaires ou d’autres événements s’y sont déroulés.

Source : Jean-Pierre Dagenais, années 1970.


Un lieu protégé

En octobre 2020, la Municipalité acquiert l’ancien mont de ski. Adjacent aux terrains du Centre de plein air Roger-Cabana, le potentiel de développement pour des activités en nature est immense. Tout en assurant la protection et la conservation de ce vaste espace boisé, de nouveaux sentiers pourront être aménagés afin de joindre cette nouvelle section à ceux existants du Centre de plein air Roger-Cabana.

Source : Jean-Pierre Dagenais, vers 1960.


La machinerie

Patenteux, Jacques Dagenais « fabriquait en partie » sa propre machinerie pour damer les pistes dans les premières années d’opération du centre de ski. 

Source : Jean-Pierre Dagenais, années 1960.


L'école de ski

Groupe de moniteurs de l’école de ski. Certains des enfants de Jacques Dagenais ont été moniteurs.

Source : Jean-Pierre Dagenais, années 1970.


Le saut à ski... en été

La pratique du saut acrobatique en été permet aux athlètes de la région de s’exercer pour leurs sauts et de se préparer pour les compétitions hivernales. 

Source : Jean-Pierre Dagenais, années 2000.


D'où vient le nom du centre de ski

Fuente : Famille Dagenais, s.d.

Texte du témoignage

Le Mont-Tyrol, pourquoi le nom du Mont-Tyrol ? C’est que mon père avait une clientèle au lac l’Achigan, puis il y avait une dame Choquet, qui était une Autrichienne. Puis, c’était une de ses clientes d’été, là, de plomberie, tout ça. Puis là, il voulait inaugurer le mont… un centre de ski. Puis, madame Choquet, vu qu’elle était Autrichienne, bien, la montagne, elle venait de là. Fait que le Tyrol, bien, elle dit, pourquoi tu ne dis pas que c’est le… Tyrol, Mont-Tyrol ! Puis, là, il y avait la musique, tu sais, qui avait de l’ambiance aussi tyrolienne, de l’Europe. Bien, tu sais, c’est cette musique qu’on entend du Tyrol. Vous ne pouvez même pas imaginer le nombre d’heures de disques qu’on a entendus, de musiques tyroliennes. Il y avait des… mon père avait installé un système de haut-parleurs sur toute, sur la piste principale, mais dans les remontées mécaniques, vous entendiez de 8 heures le matin jusqu’à 4 heures le soir des chants tyroliens. 

Extracto de
Parcours historique de Saint-Hippolyte

Parcours historique de Saint-Hippolyte image circuit

Presentada por : Municipalité de Saint-Hippolyte
Direcciones

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