Le projet, d’hier à aujourd’hui

Rêvé pendant près de vingt ans, le Centre sportif Pays-d’en-Haut est devenu réalité en 2022 grâce à la mobilisation et la détermination des acteurs politiques de la région et de la communauté.

Rangée devant : Monique Laroche, mairesse de Sainte-Anne-des-Lacs ; André Genest, préfet de la MRC des Pays-d’en-Haut ; René Pelletier, maire de Lac-des-Seize-Îles. Rangée derrière : Nathalie Rochon, mairesse de Piedmont ; Claude Charbonneau, maire de Saint-Adolphe-d’Howard ; Tim Watchorn, maire de Morin-Heights ; Gisèle Dicaire, mairesse de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson ; Jacques Gariépy, maire de Saint-Sauveur.

En 2012, les citoyens de la MRC (Municipalité régionale de comté) manifestent un intérêt sans équivoque pour le complexe sportif lors d’une consultation publique.

2016

En décembre 2016, après une période de planification avec l’aide d’experts-conseils, la MRC procède à une étude de préfaisabilité avec évaluation technique et financière. À l’été de la même année, un octroi de 21,6 millions de dollars provenant des deux paliers gouvernementaux fédéral et provincial dans le cadre du programme Fonds Chantiers Canada-Québec, volet Fonds des petites collectivités, est confirmé.

2019

Au début de l’année 2019, les citoyens de la MRC sont invités à se prononcer de nouveau lors d’un sondage en ligne sur leur éventuelle utilisation des installations. Le dossier progresse avec l’élaboration du concept et la préparation du devis de performance et l’appel d’offres effectués par les firmes EXP pour l’ingénierie, Riopel associés architectes et Poirier Fontaine Architectes.

L’appel d’offres est lancé à l’automne 2019. Un comité de sélection est formé pour analyser les soumissions reçues et soumettre un rapport au conseil des maires.

2020

En mai 2020, l’entreprise Pomerleau est sélectionnée pour réaliser le projet clés en main. Le chantier débute en septembre 2020 en pleine période de restrictions sanitaires liées à la pandémie de COVID-19. Le chantier évolue rapidement malgré tout et la livraison s’effectue dans les temps prévus en août 2022.

Le centre sportif devait répondre aux besoins d’une population de plus de 48 000 résidents permanents et 30 000 villégiateurs répartis sur un territoire de 737 km2 comprenant dix municipalités.

Photo: Inauguration du Centre sportif le 19 août 2022.
En avant plan: Michèle Lalonde, mairesse de Sainte-Adèle ; André Genest, préfet de la MRC ; Tim Watchorn, maire de Morin-Heights ; Jackline Williams directrice générale de la MRC des Pays-d’en-Haut, et Jacques Gariépy, maire de Saint-Sauveur.

Pour la MRC, il s’agissait du premier projet de cette envergure. Il se devait d’être exemplaire avec un processus décisionnel transparent et équitable et chaque étape fut discutée abondamment pour atteindre le consensus désiré. Les coûts, l’accessibilité, l’économie énergétique et la qualité des infrastructures sont quelques aspects parmi bien d’autres qui ont été étudiés avec soins en amont du projet.

Ce qu'ils ont dit…

«Depuis quatre ans, ce fut un travail d’échanges, de persévérance, de conciliation» — Jackline Williams, directrice générale de la MRC, mai 2019.

«Sans ce travail de concertation, ce projet n’aurait pas vu le jour» — André Genest, préfet de la MRC, août 2022.

«C’est une fierté énorme que j’ai. Une fierté pour l’accomplissement, une fierté pour ce qu’on laisse à nos jeunes et à notre population.» — Jacques Gariépy, maire de Saint-Sauveur, août 2022.

«C’est rare aujourd’hui les projets publics qui arrivent à l’intérieur du budget puis on a réussi, je suis fier de ça» — Tim Watchorn, maire de Morin-Heights, août 2022.

La firme Raymond Chabot Grant Thornton fut mandatée en 2017 pour évaluer six sites potentiels pour la construction du complexe sportif. Les différents lieux ont été étudiés sur la base des critères suivants: l’accessibilité, la visibilité, la synergie avec le milieu, l’impact sur le tissus urbain, les caractéristiques du site, la règlementation d’urbanisme, la disponibilité et la valeur sur le marché.

Photo: Club de patinage de vitesse des Pays-d’en-Haut.

À l’heure où les jeunes du Québec sont de plus en plus sédentaires, les élus ont considéré qu’il est important de faciliter l’accès aux infrastructures sportives. Certaines études démontrent que la pratique d’un sport chez les jeunes participerait à l’amélioration de la concentration et favoriserait une meilleure disposition à l’apprentissage. De plus, l’activité physique inciterait à adopter de saines habitudes de vie. 

Ainsi, la proximité de l’école secondaire Augustin-Norbert-Morin fut un facteur déterminant dans le choix du site. En plus d’obtenir une cote avantageuse aux critères d’évaluation, sa clientèle cible, 1100 élèves de 12 à 17 ans n’est qu’à quelques pas.

Question

Quelle a été la fréquentation du centre sportif  (en nombre de visites) la première année? 

Pour sa première année de fonctionnement, le centre sportif a enregistré 126 000 visites, soit plus de 70 000 dans les bassins et 55 000 dans l’aréna. Une de ses salles multifonctionnelles a accueilli 26 fêtes d’enfants.

Ce succès populaire se traduit aussi par l’enthousiasme des clubs sportifs qui en ont fait leur port d’attache et par l’arrivée de nouveaux partenaires financiers qui ont le goût de le porter haut et fort comme le dit le slogan de la MRC des Pays-d’en-Haut.