Ce four a été construit en pierres de granit et de schistes liés avec de l’argile locale. Il est assis sur une plaque d’argile et ses murs font un mètre d’épaisseur et un mètre de hauteur. Circulaire, il soutenait un grand chaudron en cuivre où le lard était déposé pour être fondu. Il fallait alimenter le feu en dessous sans relâche. Une structure de bois surmontait l’ensemble du four pour le protéger.
Au retour de leur chasse à la baleine, une fois l’animal remorqué dans l’anse et halé le plus haut possible sur le rivage, les Basques avaient beaucoup de travail à faire. La baleine devait d’abord être débitée. Ensuite, le lard, très lourd, devait être tranché en morceaux afin de pouvoir le transporter sur des brancards jusqu’à un four proche. Ne perdez pas de vue qu’une baleine mesurant près de 20 mètres de longueur peut avoir un poids variant de 40 à 50 tonnes.
L’objectif de tout ça était d’arriver à transformer la graisse de baleine en huile afin de la mettre dans des barriques. Les bateaux basques reviendraient en Europe chargés de ce précieux liquide, car à cette époque, les villes européennes s’éclairaient avec des … lampes à huile.
Source : shgtp.org
Crédit illustration : Léopold d'Amours