Le lac Morency

Le lac Abîme, comme on l’appelait autrefois, borde le noyau villageois. Néanmoins, ce n’est pas une étendue d’eau autour de laquelle le développement touristique ou résidentiel a été prolifique. Il y a eu tout au plus quelques maisons de pension, des chalets et un domaine, ainsi qu’une auberge. Elle rappelle l’importance de la villégiature dans le développement économique de la municipalité. 

Source : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, photographe : Armour Landry, P97,S1,P01371, avant 1958.

Le lac Abîme est aujourd’hui connu sous le nom de lac Morency. On dit que son ancien nom lui venait de sa très grande profondeur. 

C’est en 1948 que Marcel B. Morency, propriétaire de l’Auberge la Chaumine, demande que le nom du plan d’eau soit changé pour un terme ayant une connotation moins négative pour le tourisme ! Décédé subitement, il n’aura toutefois pas eu l’occasion de profiter de la modification.

Source : Gilles Bois, s.d.

Construite en 1932 sur les berges du lac Abîme, cette auberge acquiert une grande renommée au fil du temps. Elle porte d’abord le nom de la Chaumine. Un petit centre de ski est associé et en 1948, Frist Looslie, illustre skieur norvégien, y ouvre une école de ski. 

Dans les années 1950, l’auberge est fréquentée par de nombreux artistes québécois comme Jacques Normand, Doris Lussier ou Denise Filiatrault. Plus récemment, elle se distingue pour la qualité de sa table et des vins qu’on y propose. 

Source : Nicolas Sills, s.d.

La pension Le Bel-Air est d’abord une maison que la famille Desjardins occupe pour les vacances d’été. Vers la fin des années 1940, on transforme la résidence qui donne sur le lac pour en faire une maison de pension. 

De l'autre côté du lac, au nord-est, Roger Cabana et son épouse Mona McCormack fondent dans les années 1960 le site de villégiature Domaine Cabanac. Plus tard, les chalets en location sont transformés en maison ou condo et d’autres sont construits et vendus.

Source : Louis-Philippe Desjardins, s.d.

L’âge d’or du ski à Saint-Hippolyte se situe entre les années 1940 et 1960. On compte alors une dizaine de petits centres de ski généralement liés à une auberge ou une maison de pension. À l’Auberge la Chaumine, en 1945,  la piste de ski est munie d’un remonte-pente et trois ans plus tard, Frist Looslie, illustre skieur norvégien,  y ouvre une école de ski.

Source : Johanne Gagnon, s.d.

Le Domaine Cabanac est d’abord un lieu de villégiature privé. Roger Cabana fait beaucoup de promotion et réalise des publicités originales pour rejoindre de futurs acheteurs.

Source : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P547,S1,SS1,SSS1,D439,P1c1-V, vers 1965.