Secteur du lac de l'Achigan

Le développement du lac l'Achigan

Fuente : Roger Dagenais, s.d.


De Kilkenny à Achigan

Le lac de l’Achigan, qui porte d’abord le nom de Kilkenny, est le plus grand lac de Saint-Hippolyte. Assez rapidement des colons s’installent autour de cette étendue d’eau qui est propice à l’agriculture dans certains secteurs. Dès le début du développement touristique, des maisons de pension sont construites. 

Aujourd’hui, de nombreuses petites rues existent à proximité du lac, ce qui en fait un lieu plus densément peuplé.

Source : Yves Dagenais, s.d.


Un site de villégiature important

Le lac de l’Achigan figure parmi les premiers lacs de Saint-Hippolyte où l’offre touristique se déploie. Déjà au milieu des années 1890, on y trouve des maisons de pension, dont celle d'Alfred Benjamin Cruchet. 

Les journaux de l’époque suggèrent que les attraits paysagers du territoire permettront un développement économique important pour le futur ! Avec le développement du ski dans les Laurentides, les lieux de villégiature de plus en plus nombreux diversifient leur offre selon les saisons. 

En hiver, on profite des sentiers de ski tracés, entre autres, par Herman Smith-Johannsen, le légendaire Jack Rabbit. Alors qu’en été, la plupart des sites proposent une petite plage ou un accès au lac.

Source : Louis de Sève, années 1940.


Antoine de Saint-Exupéry

En mai 1942, le célèbre auteur du Petit prince, Antoine de Saint-Exupéry, a séjourné à la luxueuse résidence de Jean Clovis Lallemand, La Fougeraie. La légende veut que Saint-Exupéry, en se promenant autour de la demeure, ait eu quelques idées pour son conte poétique inspiré de ses rencontres avec des citoyens de Saint-Hippolyte.

Source : Histoire et Archives Laurentides, Collection Saint-Hippolyte, P017,S01,D20,P01, s.d.


Le camp Bruchési

En 1927, l’Institut Bruchési de Montréal acquiert les anciens camps des compagnies Eaton et Bell téléphone. Des enfants provenant principalement des quartiers populaires de Montréal participent à ce camp de vacances dans un milieu sain pour prévenir et combattre la tuberculose. 

Au fil du temps, de nouveaux bâtiments s’ajoutent. Dès les années 1940, Josaphat Clément devient l’intendant du camp. À partir des années 1960, la mission change puisque la tuberculose est devenue une maladie rare. On propose maintenant des activités sportives et artistiques pour les jeunes et les familles à l’occasion de séjours ou d’activités journalières. 

Source : Camp Bruchési, années 1940.


Le camp de l'Armée du Salut

C’est en 1933 que l'Armée du Salut, qui vient en aide aux plus démunis, installe un camp de vacances dans la section nord du lac. On y trouve plusieurs chalets et dortoirs, une salle à manger, une chapelle et une infirmerie. On propose une aire de jeux, des modules et des activités aquatiques comme la baignade, le canot ou le pédalo. René Longpré, un Hippolytois, y travailla toute sa vie comme gardien et homme à tout faire. 

En 2021, la Municipalité acquiert le site qui prend le nom de parc du Grand-Héron. Une grande plage publique est maintenant accessible à la population et le camp de jour les Tortilles s’y déroule.

Source : Roger Dagenais, s.d.


Le camp Weredale

C’est en 1934 que le camp Weredale s’installe sur le bord du lac de l’Achigan. On y reçoit principalement des garçons vivant des difficultés familiales. Toujours en activité, le camp comprend plusieurs bâtiments de services, des espaces de jeux et une plage. La voile fait partie des activités sportives qui y sont priorisées. 

René Beauchamp, un Hippolytois, a passé sa vie à travailler au Camp Weredale. L’entretien, les réparations ou la construction de nouveaux bâtiments l’occupaient à l’année.

Source : Richard Huint, s.d.


La pension Yellow House

Joseph Beauchamp, fils de Damase Beauchamp, avait rapidement pu constater que l’avenir était dans le tourisme et non dans l’agriculture. Sa maison de pension, Yellow House, est située directement sur la plage face au lac de l’Achigan, assurant ainsi sa renommée. Son épouse, Marie-Louise Labelle, et leurs filles accueillaient les pensionnaires. 

Source : Émile Beauchamp, s.d. 


La plage publique

Afin de donner un accès à l'eau à la population hippolytoise, une plage publique et une descente de bateaux sont aménagées au lac de l’Achigan par la Municipalité.

Source : Histoire et Archives Laurentides, Fonds L’Écho du Nord, P031,S02,SS02,D228,P26, années 1980.


Une journée au camp Bruchési

Fuente : Extrait d'entrevue de Nicole Clément, 20 novembre 2018 / Source de la photographie : Camp Bruchési, vers 1940.

Texte du témoignage

Entre 1925-1930, je crois, le Camp Bruchési, à ses débuts, c’était une colonie de 600 enfants qui venaient de familles tuberculeuses. Mais ces enfants-là n’avaient pas du tout, du tout la tuberculose. Mais ils venaient passer deux mois de vacances au grand air, avec des conditions d’hygiène vraiment exceptionnelles pour aider à enlever cette pandémie qui était la tuberculose à l’époque, qu’on appelait la peste blanche.

Alors, le quotidien, c’était que les enfants se levaient le matin, 600 là. Alors, ils étaient disciplinés, c’était tellement beau à voir. Il y avait un côté pour les garçons et un côté pour les filles. Ils n’étaient pas mêlés, les garçons et les filles. Ensuite, ils allaient au terrain de jeu. Ils avaient des activités aussi. Ils avaient le choix. Ils allaient se baigner. Ensuite, ils allaient manger. Puis, ils allaient se coucher parce qu’il y avait toujours la sieste après le repas. Alors, ensuite, ils retournaient jouer. Ils allaient manger aussi. Puis, il y avait toujours le bénédicité. Le soir, à sept heures, c’était la prière. Alors, les 300 enfants, garçons, venaient du côté des garçons. Les 300 filles venaient du côté des filles. Ça allait tout en même temps, deux par deux, des belles rangées droites, comme ça, chaque côté. Le soir, il y avait des feux de camp, des beaux feux de camp. Le gros, gros feu de camp qu’ils faisaient sur le terrain de jeu, c’était immense ; les gens chantaient, les gens dansaient autour du feu. Il y avait comme des farandoles.

Extracto de
Parcours historique de Saint-Hippolyte

Parcours historique de Saint-Hippolyte image circuit

Presentada por : Municipalité de Saint-Hippolyte
Direcciones

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