La municipalité du canton de Roxton a été officialisée en 1855 et l’érection canonique de la paroisse Saint-Jean-Baptiste-de-Roxton date du 15 février 1856.
Les rivières Noire, Jaune et Castagne traversent la municipalité. On y a très tôt installé des moulins à scie qu’alimentaient les riches forêts vierges des environs.
Bûcherons, draveurs, scieurs et marchands de bois commencent à arriver dans la région en 1840 et l’exploitation des ressources forestières, principalement la pruche, pour les tanneries, et l’érable, comme bois d’œuvre, bat rapidement son plein. Les premiers colons vont suivre et venir défricher les terres dans les décennies suivantes.
L’implantation de tanneries, sur le territoire du futur village de Roxton Falls, va aussi contribuer à la création d’emplois industriels et à l’arrivée massive de nouvelles familles.
La première route carrossable, qui permet de relier le canton de Roxton à l’extérieur, est le chemin établi entre Roxton et Acton Vale en 1851. Il donne accès au chemin de fer de la Compagnie du Saint-Laurent et de l’Atlantique et permet donc la vente des marchandises locales sur les marchés de Montréal et de Sherbrooke. Ce chemin ponté a été construit en madriers de 3 à 4 pouces d’épaisseur couchés sur le sol, fixés à des tirants et recouverts de sable et de gravier; il était bordé de deux fossés assurant l’écoulement des eaux. À compter de 1876, les trains du Canadien Pacifique vont circuler de Drummondville à Foster en passant par Roxton Falls.
Parmi les entreprises recensées dans le canton de Roxton on trouve, au fil du temps, un grand nombre de beurreries et de fromageries, des moulins à farine, une fabrique de blocs de ciments, une fabrique de potasse, etc. Un magasin général, une boutique de forge et un bureau de poste formaient le noyau d’un petit hameau, situé au coin du rang 5 et du chemin de la Mine, que l’on appelait Roxton East.
Les enfants de la municipalité du canton de Roxton faisaient leurs classes dans une des neuf écoles de rangs qui y ont été en fonction pendant très longtemps, dont celles du 8e rang, du grand 2, du 3e rang et du quartier Auger.
Source : Société d'histoire de la région d'Acton