La cathédrale St. Mary's

D'hier à aujourd'hui

Fuente : Photos: Glenbow Archives (NA-1753-1, 1886) Mission Notre-Dame de la Paix, A. Barbet (Cathédrale St. Mary's, 2018); Voix: Frédérick Audet


Une communauté à l'étroit

Fuente : Photo: Archives Université de Calgary (Cathédrale St. Mary's, 1900); Voix: Sandra Gagnon


Un édifice de briques

Fuente : Photos: DCCLIC (détails Cathédrale St. Mary's, 2019); Voix: Frédérick Audet


Des cloches fabriquées en France en 1904

C'est en 1904 que le sénateur Patrick Burns fait don à l’église de quatre cloches de 340 kilogrammes chacune.

Celles-ci ont été fondues en France par les ateliers Paccard, une entreprise familiale, qui depuis 1796, a vu se succéder sept générations de fondeurs fournissant des cloches d'église et des carillons à travers le monde.

Ces quatre cloches sont les seuls éléments de l’ancien bâtiment qui ont été réutilisés dans la construction de la nouvelle cathédrale.

Source: Diocèse de Calgary
Photo: DCCLIC, les cloches de la cathédrale St. Mary's, 2019

Parmi les 7 grands: le père Lacombe

Né en 1827 à Saint-Sulpice, dans le Bas-Canada (aujourd'hui le Québec), il étudie au Collège de l'Assomption et est ordonné prêtre chez les Oblats, le 13 juin 1849. Le père Albert Lacombe a vécu au Lac Sainte-Anne, à l'est d'Edmonton, avec les Métis et les Cris dès son arrivée dans la région en 1852  .

Neuf ans plus tard, en 1861, il déplace la mission à Saint-Albert. Entre temps, en 1858, il devient missionnaire ambulant dans les régions Pieds-Noirs et se rend aussi loin que la Rivière des Arcs (Bow) en 1862, pour soigner les victimes d’une épidémie de petite variole.

Personnage emblématique, il a joué aussi un grand rôle dans le recrutement des colons canadiens-français, particulièrement à partir de 1874. En 1883, le père Lacombe fût nommé supérieur du district diocésain de Calgary et agit comme curé de la paroisse Sainte-Marie. 

C'est à cette époque, qu'il se rend en train à Ottawa pour faire appel au gouvernement fédéral afin que des terres soient mises de côté en vue d’établir une enclave catholique et française dans la région.

Grâce à sa ténacité, il obtient deux quarts de section pour sa mission franco-catholique de défense de la langue et de la culture des Canadiens-Français, déjà perçus comme menacées d’assimilation.

Ce quartier est devenu le village de Rouleauville et a été nommé en l'honneur des frères Rouleau. Incorporé en 1899, il a su demeurer une entité distincte jusqu'à son annexion par la ville de Calgary en 1907.

Sources: Dictionnaire biographique du Canada; Suzanne de Courville Nicol - Présidente du  Bureau de visibilité de Calgary; Denis Perreaux - Historien et directeur de la Société historique francophone de l'Alberta.
Photo: Archives de l'école Père Lacombe/Bureau de visibilité de Calgary

Maxwell Bates, l'autre père de la cathédrale

Né à Calgary au début du 20ème siècle, cet artiste semble avoir toujours eu plusieurs cordes à son arc. Talentueux et brillant, il peint de nombreuses œuvres dès son adolescence et courtise l'architecture dès 1924, à l'âge de 18 ans, et devient apprenti dans les bureaux de son père. 

Il est inspiré par les peintres post-impressionnistes français tels que Paul Gauguin, Gustave Loiseau et bien d'autres. Il étudie la peinture au Provincial Institute of Technology and Art de Calgary (1926-1927).

Finalement, il quitte Calgary pour Londres. Il y vend des aspirateurs en faisant du porte à porte tout en continuant à produire des œuvres d'art qui seront régulièrement exposées à la galerie Wertheim, l'une des premières en Angleterre à se dédier à l'art moderne. 

En tant que membre de l'Armée territoriale britannique, Maxwell Bates a dû rejoindre les lignes alliées dès 1940. Capturé en France dès la première année du conflit, il fût prisonnier cinq longues années dans l'État libre de Thuringe en Allemagne. De nombreuses années plus tard, il décrit son internement dans son livre "A Wilderness of Days".
Il rejoint finalement Calgary et le cabinet d'architectes de son père en 1946 et s'attelle à la réalisation de la cathédrale St. Mary's de Calgary, dont la construction débute en 1957. Victime d'un premier accident vasculaire cérébral en 1961, il part à Victoria où il continua à peindre malgré une paralysie partielle. Il y décédera le 14 septembre 1980. 

Source et photo: Académie Royale des Arts du Canada

Luke Lindoe, artiste de la pierre

Né le 8 mars 1913, le peintre, sculpteur, potier et céramiste Luke Lindoe est un Albertain de cœur et d'esprit. Après un parcours scolaire des plus brefs, dans un environnement familial fragile, il tente l'aventure de l'Ouest et s'installe loin de tout avec des velléités de fermier. Malheureusement, l'hiver 1933 a raison de son courage. Affamé, il rentre à Fort St.James (C.B) et file vers l'Est. 

Lorsqu'il rencontre son père à Coleman, en Alberta, il s'initie à l'exploitation minière pour un temps. C'est finalement à Calgary qu'il pose ses valises pour étudier au département des arts du Provincial Institute of Technology and Art de Calgary (aujourd'hui Alberta University of the Arts (AUArts). Il y enseignera plus tard la céramique pendant une dizaine d'années.

En 1941, il quitte Calgary pour les Prairies et s'installe à Medicine Hat. Pour lui, il s’agit d’un havre de paix, un lieu spirituel qu'il ne quittera jamais malgré de nombreux allers-retours avec la grande ville où il crée les « Lindoe Studios », qui deviendront plus tard « Ceramic Arts ».

Il répond alors à de nombreuses commandes de peintures murales en pierre ou en béton sur des bâtiments publics, et produit notamment sa première commande majeure, la statue de près de cinq mètres d’une Vierge à l’Enfant sculptée dans la pierre et destinée à la cathédrale St. Mary's.

Luke Lindoe est un mentor et il est aussi renommé pour la richesse de ses œuvres éclectiques. Il décédera à Medicine Hat à l'âge de 87 ans, le 4 décembre 2000.

Source et photo: The Nickle Arts Museum, University of Calgary

Visitez l'intérieur de la cathédrale

Extracto de
Rouleauville, le quartier historique francophone de Calgary

Rouleauville, le quartier historique francophone de Calgary image circuit

Presentada por : Conseil de développement économique de l'Alberta

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